Qualité

La notion de qualité est souvent confuse car elle recouvre de nombreux paramètres et dépend de la perception que chacun se fait du produit. Elle se définit cependant comme l’aptitude du produit à satisfaire ses utilisateurs. La norme Afnor (Association française de normalisation) est très précise  « qualité : ensemble des caractéristiques d’un service ou d’un produit qui lui confère l’aptitude à satisfaire des besoins exprimés ou implicites de tous les utilisateurs ».

Pour les aliments pour animaux, la qualité couvre donc quatre aspects principaux : la qualité hygiénique, nutritionnelle, organoleptique et d’usage que les spécialistes regroupent sous l’expression des 4 S (sécurité, santé, saveur, service).

La qualité hygiénique
Pour assurer la sécurité des aliments, les fabricants effectuent un travail collectif avec les filières de production de leurs matières premières (exemple : pas de résidus de produits de traitement des plantes, travail sur les conditions de récolte pour éviter les mycotoxines…). Ils réalisent également des contrôles soit au niveau de l’entreprise, soit au niveau collectif (Oqualim).

Répondre aux besoins et aux demandes d’une grande variété d’espèces
La qualité nutritionnelle de l’aliment est construite grâce aux recherches qui déterminent d’une part les besoins de chaque animal, en fonction de son âge, de son mode d’élevage, de sa production, d’autre part les caractéristiques nutritionnelles de chaque matière première. Puis le formulateur va combiner ces deux éléments (besoins, apports) pour assurer une recette équilibrée et adaptée. Il sait aussi bien fournir des animaux qui grandissent très vite que des animaux élevés plus longtemps (label) ou dans des conditions particulières (bio). 

Une bonne présentation aussi

Pour qu’un aliment soit bien consommé, il faut que l’animal soit attiré : c’est l’appétence. Un porcelet sera ainsi sensible au goût lacté, une vache appréciera la saveur sucrée de la mélasse. Même la volaille, que l’on sait peu sensible au goût, réagit à la présentation de l’aliment. Une recherche récente a montré que des dindonneaux se détournaient de l’aliment s’il avait une taille ou une dureté différente d’une livraison à l’autre.
Aux côtés des aspects purement nutritionnels, les chercheurs travaillent donc également sur le comportement alimentaire des animaux.

Service
Le fabricant d’aliments pour animaux livre les élevages. Ces derniers disposent de silos de stockage puis de système de distribution des aliments. L’aliment doit physiquement bien se comporter dans toute cette chaine qui aboutit à l’auge ou la mangeoire. S’il est en granulé, ce dernier doit rester bien compact. S’il est en farine, il doit se distribuer sans boucher les tuyaux.
 

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