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Histoire

Soixante ans au service de l’élevage
Les fabricants d’aliments pour animaux accompagnent les élevages dès la fin de la seconde guerre mondiale. La nécessité de nourrir une population croissante et qui s’urbanise motive la création d’un véritable métier. Généralement issus de la meunerie, les premiers fabricants valorisent les coproduits puis construisent une expertise en nutrition animale et en technologie de production.
Ils sont ensuite allés chercher des matières premières plus nombreuses sur des marchés qui s’internationalisent et exigent des compétences nouvelles d’achats. Les crises des années 90, liées aux matières premières, expliquent les démarches collectives mises en place pour sécuriser les approvisionnements.
Sortir de la guerre
De l’immédiate après-guerre au premier choc pétrolier de 1972, l’alimentation animale a construit une industrie permettant de fournir de la viande de meilleure qualité à moindre coût à une population qui en avait été privée durant une dizaine d’années et qui, s’urbanisant, ne pouvait plus recourir à l’autarcie des anciennes cours de ferme. Une poignée de fils de meuniers, notamment en Bretagne, a su imaginer un élevage rationnel et productif. Dès 1961, le premier centre de recherche privé voit le jour, à St Nolff près de Vannes. La recherche publique accompagne le développement de la production sur toutes les espèces animales.

La crise pétrolière
La première crise qu’a connu l’alimentation animale est liée à la crise pétrolière de 1972/73 avec l’embargo des américains sur leur soja qui prive les élevages français de leur principale source de protéines et leur impose de trouver d’autres sources d’approvisionnements, grâce encore une fois à la recherche. Car si l’Union européenne a fait le choix de produire des céréales qui fournissent de l’énergie, il faut trouver des sources de protéines. Les effets positifs de la décision des Français sont encore visibles de nos jours.
L’Hexagone reste aujourd’hui moins dépendant des importations que ses voisins, s’appuyant sur une agriculture qui s’est diversifiée, des pois au lupin en passant par la luzerne ou le colza dont les tourteaux ont su s’implanter dans les aliments pour animaux.

Les années de surproduction
Dans les années 80, l’Europe est excédentaire en produits agricoles et en produits de l’élevage. La France développe ses ventes à l’exportation, notamment de volailles. Mais les pays tiers commencent à mettre en place leur propre production et les accords de Marrakech, en 1992 signent la fin de l’expansion.
A partir des années 2000, pour la première fois, la production française d’aliments pour animaux stagne puis décroît. L’alimentation animale indique l’état des productions animales françaises qui souffrent de  la mondialisation des échanges avec une concurrence tant du Brésil que de l’Asie mais aussi des autres bassins de production européens avec la réunification allemande et la montée des anciens pays de l’Est. L’alimentation animale joue un rôle important dans l’optimisation des productions animales pour leur redonner de la compétitivité.

Les crises alimentaires
Dioxine, ESB : les crises sanitaires de la fin des années quatre-vingt-dix étaient toutes portées par des matières premières non sécurisées. Elles ont sonné l’heure d’un travail de toute la filière pour fiabiliser les approvisionnements, dans le cadre des réglementations européennes et françaises, mais aussi dans le cadre de démarches volontaires et collectives : guides de bonnes pratiques de fabrication, démarche de sécurisation des approvisionnements par des contrôles (Oqualim).
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