S’inscrire dans la mondialisation
Si elle a connu des années de forte exportation, elle vend cependant de moins en moins et importe même de la volaille et des porcs, essentiellement des pays voisins. Tout point de compétitivité est donc important car la concurrence, et donc la survie des élevages, se joue souvent sur quelques centimes.
Les consommateurs restent cependant très attachés à l’origine des produits : lorsqu’ils savent d’où vient la viande qu’ils consomment, les années d’efforts et les contrôles stricts les rassurent. Mais aujourd’hui, l’étiquetage de l’origine des viandes est encore incomplet, notamment pour les produits transformés. Or, ce sont surtout ces produits alimentaires qui connaissent un fort développement.

Contribuer à la compétitivité des élevages
Outre l’ajustement le plus fin possible des apports nutritionnels aux besoins des animaux, l’alimentation animale aide les élevages à gagner de la compétitivité en valorisant de nouvelles sources de coproduits comme les drèches issues de la production de biocarburants.
L’utilisation des graisses animales, strictement contrôlées et autorisées par la réglementation tant européenne que française, pourraient aussi contribuer à regagner de la compétitivité. Aujourd’hui, ces produits sont vendus notamment en Espagne qui les utilise pour produire des porcs qui… sont vendus en France.

S’inscrire dans une démarche de développement durable
Les fabricants d’aliments pour animaux sont présents sur l’ensemble du territoire national. Ils accompagnent une production locale, source de revenus qui doivent être suffisants pour que les éleveurs vivent dignement de leur métier. En effet, qui dit éleveur en mauvaise posture financière dit à terme arrêt de la production. Or, la force de l’agroalimentaire français se construit sur une production solide.  Les recettes des aliments sont conçues et produites pour limiter l’impact de la production sur l’environnement via l’optimisation de l’utilisation de l’aliment par l’animal et la valorisation de coproduits issus de l’agroalimentaire. Enfin, l’alimentation animale dispose de moyens de recherche et développement qui soutiennent toutes les filières, du standard au bio.