Les matières premières représentent entre 70% et 80% du prix de l’aliment livré dans une exploitation agricole : l’acheteur occupe donc une place centrale, de plus en plus importante en raison de l’augmentation de la volatilité des cours des matières premières. Son rôle sera principalement de s’assurer du bon approvisionnement de l’usine tant en quantité qu’en qualité au meilleur prix.
Connaître les matières premières
Tout bon acheteur doit savoir ce qu’il achète. Sous cette formule en « lapalissade », la diversité et la complexité des aliments pour animaux apparaissent car certaines entreprises peuvent utiliser plusieurs dizaines de matières premières différentes selon les espèces qu’elles nourrissent.
La définition de critères rigoureux de connaissance des matières premières (humidité, protéines et acides aminés, lipides, fibres, vitamines, oligoéléments…) est donc capitale. Les matières premières pourront en effet voir leur prix varier fortement selon ces caractéristiques.
Connaître les sources et leurs qualités
La valeur nutritionnelle d’une drèche de blé variera selon l’usine dont elle est issue. L’année de production du blé, dans une même région de production, est également un facteur de variation. Et ceci sur toutes les matières premières. Anticiper permet toujours d’acheter mieux. Trouver les bonnes sources de matières premières au prix le plus juste constitue donc une des fonctions de l’acheteur.
Connaître les modes de fixation des prix et les outils d’arbitrage
Avec l’augmentation de la volatilité des cours de matières premières, les fabricants d’aliments pour animaux ont dû faire évoluer leurs pratiques d’achat en utilisant des outils comme les marchés à terme afin de se protéger des brusques fluctuations. De nouvelles compétences ont intégré les entreprises dans la course.