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Les matières premières

Tout animal a des besoins alimentaires qu’il doit satisfaire pour vivre et exercer une activité, comme respirer, marcher, grandir…

Ces besoins se répartissent en deux grands types : les besoins d’entretien qui varient en fonction du poids de l’animal, du milieu dans lequel il évolue, de ses déplacements… ; et  les besoins de production que ce soit du lait, des œufs, de la viande, de la laine.

Pour couvrir ces deux types de besoins, l’animal doit recevoir une alimentation adaptée que lui apporte trois grandes catégories de constituants: l’énergie, les protéines, les fibres. Elles constituent la ration.

Les matières premières riches en énergie
En France, les céréales représentent la première source d’énergie dans les aliments pour animaux. Les fabricants d’aliments en utilisent une grande variété en fonction de leur prix et de l’animal car toutes les céréales ne se ressemblent pas : blé tendre, maïs, orge, triticale, sorgho, avoine, seigle.

L’industrie de l’alimentation animale sait aussi valoriser les co-produits, comme le son et le remoulage issu de la fabrication de la farine par le meunier, ou les mélasses issues de la production du sucre.
D’autres sources d’énergie sont également utilisées, là encore selon le type d’animal et son âge, comme les huiles végétales.

Les matières premières riches en protéines
Les matières les plus riches en protéines sont les tourteaux de soja, provenant de la production d’huile de soja. Suivent des aliments très variés comme les graines et les tourteaux de colza ou de tournesol, le lupin, le lin mais aussi les pulpes de betteraves ou la luzerne déshydratée. Ou, plus récemment, les drèches issues de la production des biocarburants à partir de blé ou de maïs. Pour les jeunes animaux comme les veaux ou les porcelets, les fabricants d’aliments peuvent également utiliser des produits laitiers (poudre de lait écrémé, poudre de lactosérum).

Les matières premières riches en fibres
Les fourrages produits sur l’exploitation représentent l’essentiel des fibres consommées par les ruminants. Pour les monogastriques, les besoins varient fortement d’un animal à l’autre. Ainsi les truies doivent recevoir une assez grande quantité de fibres qu’elles trouvent dans des matières premières telles que les pulpes de betterave.

Des prix très variables
Chaque matière première possède ses propres caractéristiques (plus ou moins de protéines, d’énergie, de fibres…) : l’art du formulateur sera de les combiner pour obtenir une ration la plus adaptée possible et à un coût optimisé. Les prix des matières premières varient en effet très fortement selon leur disponibilité à telle ou telle période de l’année et leur origine : la France ne produit presque pas de soja alors qu’elle produit beaucoup de colza par exemple.
 

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